La jeune demoiselle a travaillé sous l'œil attendri et complice de sa grand-mère qui lui offrait ce petit plaisir. Après quelques hésitations sur ce qu'elle voulait faire, elle a décidé de réaliser un petit livre unique en utilisant des timbres en caoutchouc anciens prévus initialement pour les écoles primaires. Chacun porte un mot qui peut être imprimé, et ainsi peut-on imaginer des phrases. Toutefois, si l'on ordonne les mots de façon farfelue, on obtient des phrases farfelues. Et c'est ça qui est amusant.
● Une fois l'idée trouvée, ce vieux bonhomme de CLS ne sert plus guère qu'à nourrir les deux tampons encreurs (un bleu, un rose, choix de la demoiselle) pour que les timbres viennent y puiser la bonne quantité d'encre. De la vraie encre typographique qui tache les mains et les vêtements, attention !
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● Mais très rapidement, notre courageuse demoiselle se passe de ses services et encre elle-même les tampons. Ah mais ! |
● C'est bien beau d'étaler l'encre sur les tampons, mais ce sont les phrases qu'il faut imprimer. Alors, empoignons les timbres... et que les phrases en folie naissent.
Mots bleus et mots roses, pas de quoi être morose.
En tout petit, un va et vient créateur.
Un mot bleu, un mot rose,
et on nettoie les timbres entre chaque impression
pour ne pas avoir de mots violets.
● Toutes les phrases sont imprimées. Il est temps de passer à la couverture de l'ouvrage. En bleu et rose encore. Pourquoi changer une esthétique qui fonctionne ?
Pour la couverture, on utilise des caractères plus gros.
● Maintenant que la couverture est terminée, CLS peut de nouveau intervenir pour aider à la couture de l'ouvrage. Pas si facile que cela. Il faut que le fil soit bien tendu pour que l'ouvrage présente bien et qu'il soit solide.
Le fil qui a été choisi est rose, bien entendu.
● Le chef-d'œuvre est terminé. Tiens, il n'y a pas de nom d'auteur ? Oui, c'est exprès. Ne vous attendez pas à ce qu'on vous le révèle. Les grands artistes préfèrent vivre dans l'incognito, pour ne pas qu'on les importune.
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